La journée s’annonçait chaude, avec un enneigement encore intéressant, et nous ne serons pas déçus !
La Mongie est devenue un lieu presque paisible où les randonneurs (qui se reconnaissent) se croisent et se saluent ! On est donc loin du tohu-bohu de la station à pleine saison ce qui nous va bien.
Partis du parking bas, nous chausserons presque instantanément (y compris les couteaux) pour rejoindre les contreforts du Pain de sucre, loin de la grisaille de la station qui nous fait découvrir ce superbe cirque, sauvage et paisible à la fois.
Nous ne sommes pas seuls sur cet itinéraire très classique de ski de printemps, 4 skieurs nous précèdent. La montée de Cot Brac est bien raide mais pas encore trop transformée ce qui nous convient. L’attaque de la partie sommitale est plus engagée et nécessite les couteaux dans cette pente passablement exposée par neige dure.
Petite pause sous le sommet, puis nous chaussons les crampons pour gravir l’arrête qui conduit au sommet du Pic des Quatre termes. Quelques passages sur cette arrête, assez engagés tout de même, qui plonge vers le vallon de Campana. La vue est superbe sur tout le massif du Néouvielle ! Quel spectacle ! Casse croute au sommet, sans vent !
Nous entamons la descente mais je sors un bout de corde pour Chistian que je prends en corde tendue sur la descente. Nous retrouvons les skis et entamons un petit enseignement technique d’alpinisme au passage. Après avoir revu l’assurage par corde tendue, je présente l’amarrage sur piolet avec le bout de corde, et un peu de ramasse avec piolet.
La descente est divine, au moins jusqu’à Cot Brat, puis alors nous pédalons, déjaugeons, négoçions tant bien que mal dans une soupe bien lourde ! Ce sera ainsi jusqu’à (enfin !) retrouver les pistes dammées de la station : quel bonheur après cette grosse soupe !
Petite pause bières dans l’un des rares troquet ouvert ! Une très belle journée réalisée avec des passages techniques intéressants.
Dans quelques semaines le Néouvielle ouvrira ses portes par la route d’Orédon, à notre grande joie.
Bertrand


