Randonnée Haute en Couleurs

Samedi matin, on s’est levé de bonne heure pour se rendre à l’autre bout du département, dans la Vallée des Gaves. On a retrouvé Patrick, du CAF de Tarbes un peu après Trébons, ravies de pouvoir accueillir quelqu’un d’un club partenaire. La bonne humeur est de mise dans la voiture.

Sur le parking du Pont d’Espagne, on se sent bien seuls. Après la saison touristique, l’endroit est calme, seuls quelques randonneurs matinaux nous accompagnent dans les premiers pas de la montée. Douce et tranquille le long du ruisseau du Vallon de Marcadeau. Il fait déjà chaud et on sent le beau temps arriver ! Pourvu qu’il tienne toute la journée. Le vallon de Pouey Trenous se situe sur la gauche, ça fait longtemps que j’en ai entendu parlé, ravie de pouvoir proposer une sortie pour le club dans ce lieu.

L’ambiance est bonne, la première pente raide dans la forêt nous met en jambes de manière un peu directe. Heureusement, arrivés presque en haut du verrou, c’est une forêt ponctuée d’arbres au panache flamboyant qui nous attend, l’automne est bel et bien arrivé.

Le vallon est sauvage, on ne croise absolument personne. La sensation que pour une journée il n’appartient qu’à nous. Quelques isards, certainement peu habitués au contact avec l’homme jouent dans les rochers au-dessus de nos têtes. Le vallon est dans l’ombre, le soleil on le devine derrière la crête du coté de Gaube. Le terrain est agréable et on identifie quelques coins propices au bivouac. La marche est progressive sur sentiers presque tracés, dans les landes de rhododendrons, et puis on arrive à la limite du minéral : des pierriers, des blocs de granit rosé assez impressionnants par leur taille, la trace est peu marquée. Arrivés au fond du cirque, nous tentons d’identifier la Brèche de Peyrot, notre passage. Elle est bien cachée derrière une petite crête, on ne peut que la deviner. Donc grimpons et allons voir ! Je me fais la remarque que la ligne de crête est très différente de celle que j’avais aperçu ce matin en bas du vallon, changement de perspective.

La dernière montée, dans un pierrier pas toujours stable nous conduit dans un couloir un peu caché. L’ascension se fait avec prudence et concentration. Arrivés à 2650m, la brèche nous offre un panorama extraordinaire. Une vue imprenable sur le seigneur Vignemale. Pause picnic au soleil.

Mais nos surprises ne s’arrêtent pas là, la descente, dans une pente raide herbeuse nous conduit vers une premier petit lac, puis le majestueux lac de Chabarrou : un mélange d’eau paradisiaque entouré de roches claires. Un régal pour nos yeux, chacun de nous y trouve une source d’émerveillement.

C’est les yeux remplis de belles images et de bonnes sensations qu’on rentre tranquillement au parking (mais que cette descente au lac de Gaube n’en finit pas !)

Au plaisir pour une prochaine rando, et merci à toi Stéphanie pour la co-organisation de la sortie.

A propos Nathalie

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