Une randonnée raquettes, sans raquettes. Mais on a quand même vu la neige.
Une montée toute en douceur jusqu’au cimetière anglo-canadien. Pour les curieux et les amoureux d’Histoire, je vous partage quelques informations que j’ai pu recueillir grâce à mon amie, voisine et collègue prof d’histoire-géo passionnée Marie :
“Un événement historique à l’échelle du Sud-Ouest de la France : Dans la nuit du 13 juillet 1944, l’équipage du Halifax (bombardier quadrimoteur) percute le rocher d’Escornebœuf sur le Douly, à 1630 m d’altitude, dans le Haut-Nistos. Département des Hautes-Pyrénées.
Cet avion venait de Blida, en Algérie pour effectuer un parachutage, un bien-heureux parachutage d’armes dans les hauts pâturages du col d’Estivère – entre le Haut-Nistos et Rebouc.
Il contenait 7 aviateurs anglais et canadiens, 7 aviateurs œuvrant pour le CNR (Conseil national de la Résistance) ou plus simplement la résistance française et ses multiples réseaux de maquisards.“
Aujourd’hui, ce territoire pyrénéen fait l’objet d’un projet « Itinéraires de la liberté » en attente de validation pour l’obtention du label Itinéraire culturel du Conseil européen.
La suite de la progression est plus raide : cheminement dans une pente forestière en évitant les plaques de neige restantes. Enfin nous arrivons sur les crêtes, d’abord boisée, puis complétement dénudées. Une première ascension au Pic de Douly nous offre une vue spectaculaire sur les sommets enneigés, le soleil est au RDV.
Notre grimpette se terminera au sommet du Mont Aspet, au prix d’une pente dont nos mollets se souviennent encore. Mais au sommet quel régal : la montagne à quasi 360°.
On clôturera cette aventure par un pot bien mérité devant la cheminée (pas allumée) d’un café à la station de Nistos.