Club Alpin Français de Bagnères-de-Bigorre Randonnée, escalade, alpinisme, ski, canyoning
En juillet dernier, lors de notre ascension du Soum de Moustayou, petit belvédère au dessus de Luz, une de nos infatigables cafistes nous a suggéré une sortie au Valier, sommet emblématique de l’Ariège avec ses 2838m. C ‘était pour moi, l’occasion idéale pour découvrir la montagne ariégeoise que nous ne fréquentons que rarement.
Il m’a semblé délicat d’organiser une sortie “club” avec un dénivelé très important de 1900m pour le sommet, avec nuitée en refuge en pleine saison estivale, donc très chargée. Je m’en excuse auprès de ceux qui auraient aimé gravir ce célèbre voisin. Ce n’est que partie remise!… Donc , samedi 3 août, météo au beau fixe, départ du parking du Pla de la Lau avec Michèle, André, Nadou, Marie-Line et Xavier, auxquels se sont joints Audrey et Maxime. Les premiers mètres de l’ascension, dans la fraîcheur de la forêt, sont très agréables, mais ça se gâte rapidement pour devenir, la chaleur aidant, franchement raide avec de nombreuses marches. Ouf ! le casse-croûte salvateur juste au dessous du refuge des Estagnous (2222m) où nous pourrons alléger les sacs pour gagner ensuite le sommet du Valier via le col de Faustin. Ces 600 derniers mètres sont gravis sans parler; le souffle manque, le pas est lent mais la croix du sommet, visible de loin, nous encourage. Enfin, vers 16h le sommet et son panorama exceptionnel: ” l’Etang rond” et” l’Etang long” au pied du refuge côté sud et au nord, les derniers vestiges du glacier d’Arcouzan, sans parler de tous les sommets visibles aux alentours. Que du bonheur !
Au refuge, bondé de montagnards de toute nationalité, l’accueil est chaleureux et le repas excellent. Le Génépi du gardien le sera aussi. Le lendemain, toujours grand soleil, nous remontons plein nord pour passer le col de Pécouch et redescendre par les étangs d’Arauech et de Milouga. Superbe vallon ! A noter que Marie-Line et Michèle n’hésiteront pas à se baigner.
La traditionnelle bière sera dégustée à “La Maison du Valier”. Il faudra revenir, peut-être cet hiver, avec les skis…
Jean-Louis Lamarque
